Aménagement d’une cour de ferme dans le Rhône (69)
Projet d’une cour en pente
Afin de répondre aux contraintes du site (forte pente, nombreux seuils de portes) et aux besoins des propriétaires (circulation de tracteurs jusqu’à la grange), l’agence a proposé un aménagement en terrasse, cohérent avec les façades et les vues sur le paysage alentour. Le projet s’intègre dans la pente sans gêner les circulations et offre un espace plan au cœur de la cour, entre deux murets de soutènement. De la végétation apporte ombre, fraîcheur et des couleurs changeantes au fil des saisons. Cet aménagement s’inscrit dans le projet des propriétaires de proposer des hébergements de qualité.
Située en ville, la propriété se compose d’un espace plan en partie haute et d’une balme boisée laissée sans entretien depuis plusieurs dizaines d’années. Au fond du vallon, s’entend le bruit de l’eau qui court. Après un diagnostic complet (analyse paysagère, étude du patrimoine arboré, états des lieux…), l’agence a proposé une esquisse d’aménagement de l’ensemble : création de jardins fleuris, d’un verger-jardin et d’un potager sur le plateau et d’un parc ombragé aménagé dans la pente.
Nous devions mettre le parc en sécurité en supprimant les érables spontanés et surnuméraires, atteints de la maladie de la suie avant de recréer des allées de promenade en composant avec les arbres et autres éléments en place. Des essences d’arbres de parc adaptées aux évolutions climatiques ont été plantées dans la balme pour renouveler le patrimoine arboré. Le projet prévoyait l’aménagement de vues sur la maison, vues cadrées sur le cours d’eau, la réimplantation d’une strate arbustive et de nombreux couvre-sol de sous-bois…, tout en gardant le caractère naturel de la balme. Ce sont ainsi de nouveaux espaces en bord d’eau qui sont offerts à la famille.
Dans un jardin privé de l’Ain, conception et création d’un potager fleuriste en compartiments surélevés, maintenus par des plessis de châtaignier. l’ensemble s’intègre au reste du jardin et Madame R. peut jardiner sans « se casser le dos ». Chambre d’hôtes de Charme, elle y cultive des légumes qu’elle cuisine pour ses visiteurs et des fleurs pour orner chambres et salons.
Etudes, projet et suivi des travaux du bourg ancien
Mission de conception et de maîtrise d’oeuvre pour la valorisation du bourg ancien de Tourdan (38). Travail en équipe pluridisciplinaire, au côté des architectes Jérôme Francou et Sébastien Barthe, du muséographe Jean-Marc Gaillard et de plusieurs Bureaux d’études techniques.
Le projet prévoit la transformation de l’ancienne école en salle des fêtes, la construction d’une bibliothèque et d’un musée qui abritera les vestiges archéologiques de la commune. Le prieuré sera aménagé en gîtes. La surface en jardin a été conservé. L’aménagement prévoit des espaces de détente, de jeux pour enfants et des massifs de plantes intéressantes tout au long de l’année.
Maîtrise d’œuvre complète en équipe pluridisciplinaire.
Projet de paysage mémoriel à Dagneux dans l’Ain (01)
Le 12 juin 1944, des familles de Dagneux découvrent, dans une prairie, 21 corps étendus. Il s’agit de prisonniers de la prisons de Montluc, Lyon, assassinés comme tant d’autres au bord des routes de l’Ain. Il y aura 1 survivant dont le témoignage constitue une archive essentielle.
La mission était de créer un paysage mémoriel afin d’évoquer cet évènement dramatique sans dénaturer le site.
Le projet d’aménagement proposé par la paysagiste
A travers l’aménagement proposé, la paysagiste a souhaité conforter l’identité de la prairie comme lieu de mémoire douloureuse, offerte aux populations actuelles et futures.
Le cadre : route, prairie, bois
La route, la prairie et les bois environnants font partie de la scène. De la route, un fourgon est arrivé, des prisonniers en sont sortis pour être tués dans la prairie. Un homme s’est sauvé et a rejoint les bois.
Dans le projet, j’ai souhaité redonner du lien entre la route, la prairie et les bois, et évoquer l’état d’origine. C’est pourquoi, la double haie de laurier cerise (Prunus laurocerasus) qui avait été plantée le long de la route et qui dissimulait la prairie aux automobilistes a été supprimée. L’ancien alignement de mûriers a été replanté. Ainsi, visuellement, la relation route-prairie a été rétablie. La configuration de la prairie et de son merlon périphérique a été entièrement conservée.
L’aménagement de la prairie
Le jardin réflexif
Situé dans la partie la plus en hauteur, la plus éloignée de la route, le jardin réflexif est niché au creux du bois. Après avoir cheminé dans la prairie, le visiteur se retourne et se trouve alors résolument tourné vers le grand paysage, son regard passe au-dessus de la prairie. Un deuxième totem propose des documents portant à réfléchir sur le rôle de chacun à lutter contre les discriminations. Ce totem est placé en limite ouest et un banc en marbre invite au repos.
Symbolisant la possible entente et cohabitation fraternelle sur la même Terre, j’ai choisi de planter un bouleau (Betula albosinensis) en cépée, dont le bois prend différentes couleurs sous l’écorce desquamante.
Une des 21 plaques mémorielles (® M. Carrara)
Participation des jeunes de l’école de Dagneux lors du chantier de plantation des mûriers
Mime de la tragédie par les écoliers de Dagneux
Panneau d’information dans le ‘Jardin historique’ (® Armony)
Rencontres et témoignages entre les enfants de Dagneux et les familles des victimes
Un parc de Fleury Percie du Sert, architecte de jardin à Annonay
Le site est une vaste prairie en pente déclinant vers le Sud. Cette légère déclivité permettra l’aménagement de deux terrasses. Deux accès aux tracés courbes, dans l’esprit des parcs paysagers du XIXe siècle, sont proposés depuis une allée existante. La terrasse supérieure se trouve au niveau du terrain actuel, à l’emplacement de l’ancien ‘Jardin d’hiver’ disparu. La piscine est aménagée sur la terrasse inférieure, sa forme demi-circulaire répond à la morphologie des Monts d’Ardèche qui forme le fond du tableau.
Des zones végétalisées associées aux aménagements permettent de les dissimuler depuis le perron du château.
Comment apprivoiser la pente et la rendre accessible ?
Projet de conception d’un parc botanique sur le versant d’un vallon
Intervention d’une étudiante de l’INH, en stage.
Surface : 1500 m²
Conception : 2013
Projet de création d’un parc-arboretum en terrasses, qui pourrait accueillir des essences d’arbres et d’arbustes présentant un intérêt pour la bouquetterie.
Conception d’espaces aux ambiances différenciées, d’une terrasse en bois accrochée à la pente pouvant accueillir des événements privés.
Création d’un jardin privé dans le Beaujolais (69)
Projet d’agrandissement d’un jardin privé
Surface : 3500 m²
Conception : 2013
La structure du jardin
En s’inspirant des ambiances perçues dans le jardin actuel, le projet s’articule autour d’une déambulation libre sans cheminement marqué au sol, ce qui offre une diversité de manières d’arpenter et d’appréhender ce jardin. Certains hauts murs ont été conservés, des lisières denses ont été ajoutées afin de garder cette atmosphère mystérieuse qui invite à la découverte et à la surprise.
Projet d’aménagement : les entités du jardin
Dans ce projet, le jardin s’organise autour de 3 grandes entités:
Le jardin de proximité, dense, fleuri, où le végétal a de l’intérêt dans son individualité (plantes rares, couleurs…), il intègre une baignade naturelle
Le parc paysager aux formes souples, où les motifs viennent se fondre avec la nature environnante. Le végétal devient alors intéressant dans son ensemble, par la composition qu’il forme de loin
Le jardin d’utilité (potager et verger) qui sont traités volontairement de manière paysagée et non comme un jardin d’utilité classique (très organisé et géométrique).