Aménagement d’une cour de ferme – Rhône (69)

Aménagement d’une cour de ferme dans le Rhône (69)

Projet d’une cour en pente

Afin de répondre aux contraintes du site (forte pente, nombreux seuils de portes) et aux besoins des propriétaires (circulation de tracteurs jusqu’à la grange), l’agence a proposé un aménagement en terrasse, cohérent avec les façades et les vues sur le paysage alentour. Le projet s’intègre dans la pente sans gêner les circulations et offre un espace plan au cœur de la cour, entre deux murets de soutènement. De la végétation apporte ombre, fraîcheur et des couleurs changeantes au fil des saisons. Cet aménagement s’inscrit dans le projet des propriétaires de proposer des hébergements de qualité.

Études : 2020

 


 

Aménagement d’un parc en pente – Lyon (69)

Aménagement d’un parc en pente à Lyon (69)

Aménagement d’un parc boisé en cœur de ville

Située en ville, la propriété se compose d’un espace plan en partie haute et d’une balme boisée laissée sans entretien depuis plusieurs dizaines d’années. Au fond du vallon, s’entend le bruit de l’eau qui court. Après un diagnostic complet (analyse paysagère, étude du patrimoine arboré, états des lieux…), l’agence a proposé une esquisse d’aménagement de l’ensemble  : création de jardins fleuris, d’un verger-jardin et d’un potager sur le plateau et d’un parc ombragé aménagé dans la pente.

Nous devions mettre le parc en sécurité en supprimant les érables spontanés et surnuméraires, atteints de la maladie de la suie avant de recréer des allées de promenade en composant avec les arbres et autres éléments en place. Des essences d’arbres de parc adaptées aux évolutions climatiques ont été plantées dans la balme pour renouveler le patrimoine arboré. Le projet prévoyait l’aménagement de vues sur la maison, vues cadrées sur le cours d’eau, la réimplantation d’une strate arbustive et de nombreux couvre-sol de sous-bois…, tout en gardant le caractère naturel de la balme. Ce sont ainsi de nouveaux espaces en bord d’eau qui sont offerts à la famille.

 

Études, projet, estimation, phasage : 2018-2019

Travaux : 2019-2021 – Entreprise Green Style

 

 


 

Création d’un jardin potager – Ain (01)

  • Plessis

Création d’un potager surélevé dans l’Ain

Un jardin potager en plessis de châtaignier

Dans un jardin privé de l’Ain, conception et création d’un potager fleuriste en compartiments surélevés, maintenus par des plessis de châtaignier. l’ensemble s’intègre au reste du jardin et Madame R. peut jardiner sans « se casser le dos ». Chambre d’hôtes de Charme, elle y cultive des légumes qu’elle cuisine pour ses visiteurs et des fleurs pour orner chambres et salons.

Etude et projet : 2015

Réalisation : 2016 par Atelier Chatersèn, Entreprise Mainaud

 

chambre d'hôtes Ain

Le jardin ombragé et fleuri


 

Valorisation d’un centre bourg patrimonial – Isère (38)

  • Prieuré de Tourdan
    L'ancien prieuré de Tourdan (38)

Valorisation du centre bourg de Tourdan (38)

Etudes, projet et suivi des travaux du bourg ancien

Mission de conception et de maîtrise d’oeuvre pour la valorisation du bourg ancien de Tourdan (38). Travail en équipe pluridisciplinaire, au côté des architectes Jérôme Francou et Sébastien Barthe, du muséographe Jean-Marc Gaillard et de plusieurs Bureaux d’études techniques.

Le projet prévoit la transformation de l’ancienne école en salle des fêtes, la construction d’une bibliothèque et d’un musée qui abritera les vestiges archéologiques de la commune. Le prieuré sera aménagé en gîtes. La surface en jardin a été conservé. L’aménagement prévoit des espaces de détente, de jeux pour enfants et des massifs de plantes intéressantes tout au long de l’année.

 

 

 

Maîtrise d’œuvre complète en équipe pluridisciplinaire.

 

Etudes et projets  : 2017-2018

Dépôt du permis de construire : 2018

DCE et chantier : 2019-2021

 

Plan masse projet Jardin-Patrimoine

Plan masse projet

Portique et ancien prieuré de Tourdan


 

Projet de paysage mémoriel – Ain (01)

  • Inauguration 12 juin 2014

Projet de paysage mémoriel à Dagneux dans l’Ain (01)

Le 12 juin 1944, des familles de Dagneux découvrent, dans une prairie, 21 corps étendus. Il s’agit de prisonniers de la prisons de Montluc, Lyon, assassinés comme tant d’autres au bord des routes de l’Ain. Il y aura 1 survivant dont le témoignage constitue une archive essentielle.

La mission était de créer un paysage mémoriel afin d’évoquer cet évènement dramatique sans dénaturer le site.

Le projet d’aménagement proposé par la paysagiste

A travers l’aménagement proposé, la paysagiste a souhaité conforter l’identité de la prairie comme lieu de mémoire douloureuse, offerte aux populations actuelles et futures.

Le cadre : route, prairie, bois

La route, la prairie et les bois environnants font partie de la scène. De la route, un fourgon est arrivé, des prisonniers en sont sortis pour être tués dans la prairie. Un homme s’est sauvé et a rejoint les bois.

Dans le projet, j’ai souhaité redonner du lien entre la route, la prairie et les bois, et évoquer l’état d’origine. C’est pourquoi, la double haie de laurier cerise (Prunus laurocerasus) qui avait été plantée le long de la route et qui dissimulait la prairie aux automobilistes a été supprimée. L’ancien alignement de mûriers a été replanté. Ainsi, visuellement, la relation route-prairie a été rétablie. La configuration de la prairie et de son merlon périphérique a été entièrement conservée.

L’aménagement de la prairie

Il m’est paru important de laisser s’exprimer le « vide » de la prairie ; ainsi, sur toute la partie centrale, aucun élément vertical n’apparaît. A l’image du Site mémorial du Camp des Milles, à Aix-en-Provence j’ai souhaité faire de la Prairie des 21 fusillés un espace « pour comprendre l’histoire, et agir au présent contre les intolérances ».

L’aménagement de la prairie propose trois entités aux ambiances différentes. Près de la route, dans la partie basse et aux abords de la stèle, se trouve le JARDIN HISTORIQUE ; dans la partie centrale, on traverse le JARDIN MEMORIEL qui permet à chacun d’approcher les gestes faits par les premiers témoins. Enfin, dans la partie haute, adossé au bois protecteur, on trouvera le JARDIN REFLEXIF pour agir au présent et au futur contre les exclusions.

 

Le jardin historique

Pour comprendre l’histoire, je me suis basée sur les travaux effectués par les élèves de CM2 de l’année scolaire 2010/2011 sous la coordination pédagogique d’Eric GILBERT, directeur des recherches documentaires, et de Martine Sollacaro, responsable BCD. Depuis le parking, un cheminement piéton donne accès au chemin forestier et à la prairie par l’angle sud-ouest. Une haie de charmille qui devra être maintenue à 0.9 m de hauteur cadre l’entrée. Un totem présente plusieurs documents présentant ou évoquant l’évènement historique. L’aire gravillonnée qui autrefois entourait la stèle, a été engazonnée pour retrouver la simplicité du lieu. J’aurais souhaité, par l’enfouissement partiel d’un pneu de fourgon similaire à celui qui s’était arrêté là en 1944, donner du lien entre la prison de Montluc, cet évènement local et les autres massacres qui ont eu lieux dans le département de l’Ain. Malheureusement cette proposition n’a pas été retenue pour le moment.

Le jardin mémoriel

Il se situe entre le jardin historique et le jardin réflexif. Il occupe le centre de la prairie où se trouvent trois tilleuls conservés. Il est le lieu même où s’est déroulée la fusillade, où des hommes et une femme sont tombés, plus ou moins proche les uns des autres. D’après les éléments transmis par les premiers témoins, des plaques en marbre ont été gravées portant le nom et quelques éléments biographiques de chacun des fusillés. Ainsi, 21 plaques ont été disposées au ras du sol. Certains regroupements ont été effectués comme les plaques d’un père, tombé le bras sur son fils qui ont été placées très proches l’une de l’autre.

Ces plaques de marbre, allongées sur le sol, comme l’étaient les corps, invitent les témoins d’aujourd’hui, à s’arrêter et à se pencher pour lire les éléments qui y ont été gravés. Ils remontent doucement vers les bois, vers le jardin réflexif.

Le jardin réflexif

Situé dans la partie la plus en hauteur, la plus éloignée de la route, le jardin réflexif est niché au creux du bois. Après avoir cheminé dans la prairie, le visiteur se retourne et se trouve alors résolument tourné vers le grand paysage, son regard passe au-dessus de la prairie. Un deuxième totem propose des documents portant à réfléchir sur le rôle de chacun à lutter contre les discriminations. Ce totem est placé en limite ouest et un banc en marbre invite au repos.

Symbolisant la possible entente et cohabitation fraternelle sur la même Terre, j’ai choisi de planter un bouleau (Betula albosinensis) en cépée, dont le bois prend différentes couleurs sous l’écorce desquamante.

Une des 21 plaques mémorielles (® M. Carrara)

 

Participation des jeunes de l’école de Dagneux lors du chantier de plantation des mûriers

Mime de la tragédie par les écoliers de Dagneux

Panneau d’information dans le ‘Jardin historique’ (® Armony)

Rencontres et témoignages entre les enfants de Dagneux et les familles des victimes


 

Création d’une piscine à Annonay – Ardèche (07)

  • Annonay

Création d’une piscine en Ardèche (07)

Un parc de Fleury Percie du Sert, architecte de jardin à Annonay

Fleury PERCIE DU SERT, formé à l’Ecole d’Horticulture de Gand (Belgique), de la maison « Sert père et fils », architecte de jardins et pépiniériste, dessina la composition. Le système des circulations est typique des « parcs paysagers » : une allée d’arrivée par le Nord avec une « grande entrée », une allée de ceinture à quelques mètres des limites et deux larges boucles au nord et au sud du château, convergeant vers les coins de la terrasse. De vastes prairies dont plantées de bouquets d’arbres ou « clumbs« .

A proximité du château, trois espaces sont particulièrement bien travaillés sur le plan : le « Jardin français » à l’Ouest du château, le « Rocher et kiosque » à l’Est du château et le « Jardin d’hiver » au sud-Ouest de la terrasse. Ainsi et selon des critères propres à l’histoire de l’art des jardins, se mêlent aux Genêts, des éléments de composition hétéroclites.

Le XIXe siècle est marqué par des compositions paysagères de plus en plus irrégulières et artificielles. Puis à partir des années 1880, en France, les éléments de style « à la française », c’est-à-dire inspirés du « style français du XVIIe siècle », sous l’impulsion d’Henri et surtout d’Achille Duchêne, reviennent en force pour contrer la mollesse du style paysager, affichant noblesse et élégance.

 

Choix de l’emplacement de la piscine et vision globale

L’analyse paysagère permettra de définir l’emplacement de la piscine afin de répondre aux contraintes des propriétaires et de l’intégrer dans cette composition XIXe.

Le cahier des charge des propriétaires soulignait la nécessité d’inclure dans le projet de piscine proprement dite, une petite structure architecturée comprenant un Salon d’hiver ou kiosque, largement vitré, des sanitaires et un local technique.

 

L’agence a proposé deux scenarii : la première correspond à l’aménagement d’un bassin rectangulaire, dans l’axe du kiosque et la seconde à un bassin dont la forme est plus en adéquation avec le style paysager du parc, demi-circulaire, elle épouse le paysage des Monts d’Ardèche disposé en fond de scène. c’est cette deuxième variante qui a été réalisée.

Conception d’une piscine demi-circulaire

Le site est une vaste prairie en pente déclinant vers le Sud. Cette légère déclivité permettra l’aménagement de deux terrasses. Deux accès aux tracés courbes, dans l’esprit des parcs paysagers du XIXe siècle, sont proposés depuis une allée existante. La terrasse supérieure se trouve au niveau du terrain actuel, à l’emplacement de l’ancien ‘Jardin d’hiver’ disparu. La piscine est aménagée sur la terrasse inférieure, sa forme demi-circulaire répond à la morphologie des Monts d’Ardèche qui forme le fond du tableau.

Des zones végétalisées associées aux aménagements permettent de les dissimuler depuis le perron du château.

 

Annonay-Parc paysager

AVANT les travaux

Piscine dans parc paysager

APRES les travaux

Plan de plantations

Projet : Plan des plantations

Schéma directeur


 

Création d’un parc botanique en pente – Rhône (69)

Conception d’un parc botanique en forte pente

Comment apprivoiser la pente et la rendre accessible ?

Plan création jardin

 

Projet de conception d’un parc botanique sur le versant d’un vallon

Intervention d’une étudiante de l’INH, en stage.
Surface : 1500 m²
Conception : 2013

Projet de création d’un parc-arboretum en terrasses, qui pourrait accueillir des essences d’arbres et d’arbustes présentant un intérêt pour la bouquetterie.

Conception d’espaces aux ambiances différenciées, d’une terrasse en bois accrochée à la pente pouvant accueillir des événements privés.


 

Création d’un jardin dans le Beaujolais – Rhône (69)

Création d’un jardin privé dans le Beaujolais (69)

Projet d’agrandissement d’un jardin privé

Pro Marcy---x495

Surface : 3500 m²
Conception : 2013

 

La structure du jardin

En s’inspirant des ambiances perçues dans le jardin actuel, le projet s’articule autour d’une déambulation libre sans cheminement marqué au sol, ce qui offre une diversité de manières d’arpenter et d’appréhender ce jardin. Certains hauts murs ont été conservés, des lisières denses ont été ajoutées afin de garder cette atmosphère mystérieuse qui invite à la découverte et à la surprise.

 

Projet d’aménagement : les entités du jardin

Dans ce projet, le jardin s’organise autour de 3 grandes entités:

  • Le jardin de proximité, dense, fleuri, où le végétal a de l’intérêt dans son individualité (plantes rares, couleurs…), il intègre une baignade naturelle
  • Le parc paysager aux formes souples, où les motifs viennent se fondre avec la nature environnante. Le végétal devient alors intéressant dans son ensemble, par la composition qu’il forme de loin
  • Le jardin d’utilité (potager et verger) qui sont traités volontairement de manière paysagée et non comme un jardin d’utilité classique (très organisé et géométrique).