La Presse en parle….dans l’édition du 20 octobre 2024, le journal La Montagne présente à la une, un article sur le parc des Millets. Situé à Saint-Didier-en-Donjon, il est le lauréat 2024 dans l’Allier du Loto du Patrimoine soutenu par Stéphane Bern. Le projet de réhabilitation du parc des Millets, conçu par l’agence, s’intéresse à la fois au Continuer à lire…
La ressource en eau s’avère de plus en plus précieuse dans les parcs et jardins compte tenu des sécheresses de plus en plus fréquentes. Ces dernières fragilisent le patrimoine végétal en place et les structures anciennes. Années après années, les arbres notamment se retrouvent en état de stress hydrique. Ils deviennent ainsi plus fragiles face aux agressions extérieures causées par les insectes et maladies. A l’inverse, les phénomènes d’inondations et d’épisodes pluvieux importants s’intensifient. Cela pose également la question du « trop d’eau » et de l’asphyxie racinaire des végétaux.
Les 41ème journées européennes du patrimoine auront lieu ce week-end, les 21 et 22 septembre 2024 !
Chaque année, les journées européennes du patrimoine ont lieu au mois de septembre. A cette occasion, de nombreux édifices, bâtis ou paysagers sont donc ouverts au publics !
Ce week-end, plusieurs parcs et jardins sur lesquels travaillent actuellement les paysagistes de Jardin-Patrimoine seront ouverts au public !
LE CHÂTEAU DE JOYEUX – Ain (01)
Le château de Joyeux et l’essentiel de ses jardins ont été imaginés, de concert, par les fameux architectes paysagistes Henri et Achille Duchêne. Le château est situé sur une butte naturelle. Il est placé au centre d’une composition organisée en croix dont chaque branche suit une direction cardinale. Dans chacune d’elle, une longue perspective est cadrée par les boisements. Après avoir été missionnée par la DRAC Rhône-Alpes, suite à une demande de protection au titre des Monuments historiques, l’agence a réalisé un plan de gestion des jardins du château de Joyeux et a orchestré plusieurs phase de travaux.
LE CHÂTEAU D’AVRILLY – Allier (03)
Le parc du château d’Avrilly, d’une superficie de 100 hectares, a été dessiné par Achille Duchêne au début du XXe siècle. Il se compose de jardins réguliers aux abords du château, puis de bois et prairies au second-plan. Le plan de gestion du parc mené par Jardin-Patrimoine depuis l’année dernière analysera l’ensemble des composantes du domaine (étude historique, système hydraulique, patrimoine arboré, ensemble paysager…)
LOTO DU PATRIMOINE : UN PARC REGULIER ET PAYSAGER DANS L’ALLIER
La Fondation du patrimoine a dévoilé début septembre, les 100 projets retenus dans le cadre du Loto du patrimoine 2024, porté par Stéphane Bern. Le Loto du Patrimoine, soutenu par le ministère de la Culture et La Française des Jeux, a déjà permis de soulever près de 28 millions d’euros en 2023 et 280 millions d’euros en sept ans. Il permet ainsi de promouvoir les rénovations et restaurations du patrimoine bâti et paysager français.
Le plan de gestion du parc des Millets
Le domaine des Millets se situe dans le département de l’Allier, en Auvergne-Rhône-Alpes. Il est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques dans son intégralité (château et parc) depuis 2009. Les paysagistes de l’agence Jardin-Patrimoine sont intervenus en 2022-2023 pour établir un plan de gestion proposant une vision future du parc, en lien avec la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes.
Le parc des Millets a été créé dans les années 1930 selon les plans du paysagiste F. Lacarelle. Il se compose d’une cour d’honneur, d’un verger, d’un potager clos de murs, d’un jardin régulier situé dans l’axe de symétrie du château et d’un parc paysager.
Le parc paysager s’organise sous la forme d’une vaste prairie ornée d’arbres remarquables en situation isolée ou groupée et d’un bois comportant bassins, rocailles et pont en rusticage. Le bois est dans un état sanitaire préoccupant tant au niveau de ses pièces d’eau et ouvrages de rocailles associées, que des arbres sénescents qui le composent. On déplore également la présence de renouée du Japon, espèce très envahissante qu’il est difficile à éradiquer.
Abandonné pendant de nombreuses années jusqu’à son rachat en 1999, le parc a fait l’objet d’interventions ponctuelles pour limiter sa dégradation. Mais il nécessite aujourd’hui une restauration majeure pour préserver sa composition d’ensemble et restaurer les structures endommagées. Les structures végétales et le patrimoine arboré ont notamment subi des sécheresses successives qui ont conduit au dépérissement de certains éléments clés de la composition des jardins (arbres centenaires, topiaires d’ifs, bordures en buis, etc…).
L’objectif est aujourd’hui de sauvegarder l’intelligence du site par la préservation des masses végétales (taille, coupe, plantation) et par la conservation et l’adaptation des vues qui vont au-delà des limites du parc.
L’association VMF (Vieilles Maisons Françaises), créée en 1958 se consacre à la sauvegarde et à la mise en valeur du patrimoine bâti et paysager depuis près de 65 ans. Le 30 mai dernier, l’association a organisé une soirée de remise de prix pour encourager la restauration du patrimoine privé sous toutes ses formes et dans tous les domaines.
Le plan de gestion des jardin du Grand Mas
Démarré en 2021, le plan de gestion s’appuie sur un diagnostic approfondi du jardin et du fond d’archives des propriétaires. Ces éléments ont permis d’aboutir à des orientations d’aménagement validées par la DRAC.
Les jardins du Grand Mas, inscrits Monuments Historiques en juillet 2020, se composent de plusieurs unités paysagères aux ambiances distinctes, à l’image des différentes pièces de la maison. Réalisés fin XIXe/début du XXe, les jardins sont constitués d’une promenade ombragée par de vieux arbres, d’une charmille, d’une roseraie et d’un petit bois. Le plan de gestion des jardins, s’articule autour de problématiques notamment liées à la proximité de la ville, à l’hydraulique avec un système d’arrosage gravitaire et au patrimoine arboré. L’objectif étant de préserver l’esprit du jardin voulu à sa création et de poursuivre sa conservation par des travaux de réhabilitation.
Le dernier numéro de la Demeure Historique « Côté Jardins » met l’accent sur la « Transition écologique : les défis dans votre jardin », sujet incontournable dans la restauration et la conservation des parcs et jardins historiques ! De nombreux propriétaires sont confrontés à ces problématiques : entretien des allées, gestion de l’eau, préservation de la biodiversité, conservation et renouvellement du patrimoine arboré. Tout l’enjeu est de réussir à préserver le patrimoine des jardins, avec des solutions durables alliant nature et culture. La première étape étant d’avoir une bonne connaissance de l’état des lieux de son jardin, de la nature de son sol et des conditions météorologiques.
L’article sur les défis écologiques co-écrit par l’agence Jardin-Patrimoine et la Fredon s’efforce d’apporter quelques solutions et de partager des retours d’expériences de propriétaires de jardins historiques sur la gestion, l’entretien et la conservation de leurs parcs et jardins :
Domaine de Vizille – Musée de la Révolution française – Département de l’Isère
Une page qui se tourne et le début d’un nouvel élan dans les jardins du domaine de Vizille !
Après deux ans d’études, le travail en équipe pluridisciplinaire mené par Jardin-Patrimoine sur le domaine de Vizille, a abouti à un plan de gestion des jardins et du parc dont la présentation a eu lieu auprès des jardiniers du domaine les 7 et 8 mars derniers au cours de deux jours de formation.
Ce plan de gestion constitue un outil de suivi technique, scientifique, sanitaire et économique du domaine Continuer à lire…
Un parc inscrit au titre des Monuments Historiques en Picardie
Thomas Blaikie, un paysagiste majeur dans l’histoire de l’art des jardins
Paysagiste écossais, Thomas Blaikie (1751-1838), quitta Londres en 1775 pour étudier la flore alpine. Au fil de ses découvertes et de ses rencontres, il fût embauché par le comte d’Artois, frère de Louis XVI dans le parc de Bagatelle à Paris. La popularité de Bagatelle et l’enthousiasme indéfectible de la cour pour les jardins anglais lui ont très vite apporté succès et réussite, lui permettant de travailler dans bon nombre de parcs et jardins. Continuer à lire…
Quel bilan tirer de 2023 pour les jardins historiques ?
Comment en sommes-nous arriver à préférer aujourd’hui l’expression « jardin patrimonial » à celle de « jardin historique » ? Notre approche a t’elle évoluée ? Oui, l’intérêt porté à la biodiversité de nos jardins et aux relations entre êtres vivants s’est développé. Continuer à lire…
Ouvrons les portes et découvrons l’intimité des jardins en hiver….
Jardin-Patrimoine donnera une conférence à 15h le dimanche 15 octobre.
Je voudrais vous inviter à ouvrir les portes du jardin d’hiver et à nous promener autour du thème :
« Jardin dévoilé ou comment l’hiver nous laisse entrer dans son intimité »
J’essaierai d’évoquer pourquoi la saison de l’hiver est si importante dans mon métier de paysagiste du patrimoine, pour restaurer des vieux jardins et Continuer à lire…