Seyssins - De forts liens avec le paysage environnant
Seyssins-Un jardin en balcon
Seyssins - L'ancienne charmille en cours de renouvellement
Dossier de Protection Monument Historique d’un jardin en Isère
Jardins de Seyssins (38)
Ce dossier a été réalisé par Jardin-Patrimoine à la demande des propriétaires en 2012. Pour reconstituer l’histoire du jardin, l’agence de paysagistes concepteurs a travaillé sur les rares archives privées des propriétaires et d’une manière plus appuyée, sur un important fonds d’archives conservé aux Archives départementales de l’Isère.
Etude historique et architecturale des jardins
La propriété appartient depuis le XVIIe siècle à la famille d’Yse qui s’est illustrée dans les cours souveraines de Grenoble. Les jardins en terrasse, encore visibles actuellement, sont décrits dès 1708 et pourraient donc dater du XVIIe siècle.
A cette époque, composées d’un jardin régulier et d’une charmille, ces structures étaient alors le cœur d’un vaste domaine agricole et viticole aujourd’hui disparu.
La propriété a changé plusieurs fois de mains au XIXe et XXe siècles mais les terrasses, les bassins et les structures végétales du jardin régulier se sont maintenues jusqu’à nos jours.
Des jardins aménagés en terrasse
Sur un total d’environ 8000 m², trois terrasses aménagées en jardin se superposent. Elles sont liées entre elles par des allées latérales et traversées par un système de conduites d’eau permettant bassins et fontaines.
La terrasse intermédiaire correspond aux salles de réception de la maison. Elle est composée notamment, d’un jardin régulier organisé en quatre carrés centrés sur un bassin circulaire orné d’un jet d’eau.
Etat – Milieu XXe.
La charmille forme un promenoir dominant le jardin régulier.
Le jardin régulier et son Magnolia soulangeana.
Vous souhaitez faire protéger votre jardin ?
Depuis sa création, l’agence a réalisé près d’une vingtaine de dossiers de protection MH.
Elle vous accompagne dans les démarches à effectuer, et réalise complètement votre dossier (historique, état des lieux, intérêts historiques ou artistiques justifiant sa conservation ou sa préservation, en application du Code du patrimoine).
Dans la plupart des cas, elle présente le dossier en Commission régionale du patrimoine et des sites (CRPS).
Château de Fleyriat - Parc dessiné par Derussy, XIXe siècle
Château de Fleyriat - Ain
Château de Fleyriat - L'orangerie du XVIIIe siècle
Château de Fleyriat - L'allée d'accès au potager
Château de Fleyriat - La pièce d'eau
Château de Fleyriat - En hiver
Dossier de Protection Monument Historique d’un parc dans l’Ain (01)
Parc du Château de Fleyriat
Dans cette grande propriété privée de l’Ain, le château a été construit en 1869. Sosthène Louis Charles MICHET DE VARINE fit appel à l’architecte Edouard Jules CORROYER, élève de Viollet-le-Duc. Pour l’aménagement du parc, il fit intervenir Derussy, paysagiste de Mâcon qui dressa un plan dont certaines parties furent réalisées et se lisent encore de nos jours sur le terrain.
Synthèse historique et architecturale du parc de Château de Fleyriat
Lorsque François Philibert Loubat de Bohan acquiert le domaine vers
1795, les terres de Fleyriat sont organisées au sud et à l’est d’une ferme jouxtant une « maison de maître ». Bâtiments de ferme, prés, terres labourables et bois deviennent, par ce curieux du siècle des Lumières, une maison de campagne entouré d’un immense jardin où il acclimate des arbres étrangers.
Trois générations plus tard, Sosthème Michet de Varine hérite du domaine et fait construire, en 1869, par Corroyer, architecte, un château au sud de la ferme. Il fera appel à Derussy, dessinateur de jardins pour aménager autour du nouveau château, un vaste parc de style agricole et paysager dont la composition évoque quatre pétales centrés sur le château. En 1888, la propriété est achetée par Louis Vabre, Colonel des Gardes Nationales de la Seine, qui y recevra d’illustres savants, peintres et hommes politiques français.
Lieu de plaisance aux portes de Bourg-en-Bresse, le domaine est toujours conservé et entretenu, de nos jours, par la même famille.
Un parc agricole et paysager du 19ème siècle
Le parc du château de Fleyriat qui s’étend sur une vingtaine d’hectare est de style agricole et paysager caractéristique du XIXe siècle. Le château est posé sur une terrasse gravillonnée, d’où, de chaque coin arboré, part une allée en boucle. De vastes pelouses s’étendent devant les façades nord-est et sud-ouest du château. Les deux côtés, flanqués de tourelles latérales, font face à des bosquets obstruant la vue sur les pelouses latérales.
Fleyriat sur la carte de Cassini.
L’exceptionnel réseau d’irrigation des prés datant du XVIe s, fonctionne toujours.
Bonson - Une partie du parc fréquemment inondée par La Loire
Bonson - Archive privée
Bonson - Une orangerie remarquable encore en fonctionnement
Bonson - Des structures végétales remarquables
Dossier de Protection Monument Historique d’un parc dans la Loire
Le parc et l’orangerie du Domaine de BONSON (42) : étude historique et paysagère
Pour ce dossier, l’agence de paysagistes s’est d’abord penchée sur l’histoire du domaine à partir des archives privées et publiques, puis a procédé à une analyse paysagère du site dans son territoire.
Synthèse historique et architecturale du parc du domaine de BONSON
Au début du XVIIIe siècle, le domaine de Bonson est un vaste domaine agricole relativement pauvre, doté de garennes stériles et de zones marécageuses situées entre la Loire et le Bonson. Ce domaine appartient à Antoine Sauveterre qui possède plusieurs grands domaines et habite une maison située sur le domaine de Bonson. Plus tard, sa fille et son époux Jean-Baptiste Gonyn, ainsi que leur fils Antoine-Philippe Gonyn s’établiront loin de Bonson. Alors que la maison servira d’habitation au granger, ils continueront néanmoins à s’en réserver une partie. Au milieu du XVIIIe siècle, Antoine-Philippe procède aux premiers travaux de fonds : il draine et conduit les eaux, réalise d’immenses plantations et transforme les garennes en prés. Il trace aussi la Grande allée longue de 500 m et large de 12 m, qu’il borde d’alignements d’arbres aujourd’hui disparus, joignant le village à la Loire.
A partir de 1817 : Transformation de la maison d’habitation du granger en « maison de campagne » par Benoîte Gonyn et Fleury Robert qui s’y installent. Le domaine est alors composé de jardins, de prés, de terres champêtres et de bois de lisière. La création, en 1823, de la rue B. Rochette, permet de constituer un clos englobant la maison. C’est à cette époque que Fleury Robert se lance dans la culture du mûrier blanc et qu’un parc d’agrément est aménagé. Deux ans après le décès de sa mère en 1847, Antoine Philippe Praire de Neysieux s’installe à son tour à Bonson. Très vite, il entreprend la construction de plusieurs bâtiments dont, vers 1854, une vaste « serre avec calorifère et vitraux en fer » qui sera agrandie par son gendre Florian Balas vers 1878, pour constituer l’orangerie. En 1864, la « vaste clôture dans laquelle sont enfermés tous les bâtiments (…) [contient] terrasse, salles d’ombrage, bosquets, jardins potagers et d’agrément, pièce d’eau, prairies, vergers, terres de labour [et est] garnie d’espaliers tout le long des murs qui l’entourent, plantée d’arbres fruitiers et d’agrément et traversée par le ruisseau ou béal venant des moulins de Saint-Rambert (…) ». C’est aussi à cette époque que Florian Balas fera agrandir le parc en transformant la « terre boisée » situé à l’extrémité Est du domaine, en « Petit-bois ».
Pendant la première moitié du XXe siècle, le parc s’essouffle. Il n’est plus entretenu. Les vastes prairies sont plantées d’arbres en rangs ce qui dénaturent la composition. Depuis 1974, le propriétaire actuel redonne au parc son identité ornementale.
Un jardin mixte
Le domaine se compose d’une suite de jardins aux ambiances différentes reliés par un système de circulations rectilignes pour les allées principales et curvilignes pour les secondaires.
On observe plusieurs arbres remarquables, des Tilia cordata, Cedrus atlantica en bouquet, Taxodium disticum ou encore des Calocedrus decurrens en alignement.
L’orangerie du domaine historique de Bonson
L’orangerie de Bonson est un édifice de bonne qualité, intéressant à plus d’un titre.
– Un bâtiment de qualité édifié dans un jardin remarquable, ayant conservé son identité et sa fonction d’origine.
– Un édifice à l’esthétique classique pour une à l’architecture simple et fonctionnelle répondant bien à sa vocation utilitaire.
Banc en bordure d’allée, ombragé par un alignement de Taxus baccata.
Plan de la nature des sols, état actuel.
Vingt-quatre ouvertures cintrées orientées vers l’Est et le Sud.
Hivernage des plantes en caisses, avant d’être disposées sur la terrasse de la maison.
Détail du plan « Diagnostic paysager » réalisé par l’agence.
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